6 ANS, 18 COLLABORATEURS & 70 JELLYFISHBOT PLUS TARD

6e bougie soufflée pour IADYS & un 60e jellyfishbot robot livré
La team au complet pour le 6ème anniversaire de IADYS !

Une 6ème bougie soufflée, un 60ème robot livré et l’enregistrement de la 70ème commande sont autant d’occasions de revenir sur les moments phares de l’histoire de IADYS qui a débuté en 2016, avec Nicolas Carlési son fondateur.

Nicolas Carlési IADYS CEO

Passionné de la mer depuis l’enfance, Nicolas Carlési pratique régulièrement des activités nautiques et subaquatiques telles que la voile et la plongée sous-marine. C’est lors de ces activités et notamment au cours d’un voyage en Sicile, qu’il a été frappé par la quantité de déchets (filets, plastiques, bouteilles, etc.) présents en mer. Face à ce constat, il décide d’agir en mettant ses connaissances à profit d’un projet à grande échelle et s’entoure d’une équipe d’experts en robotique, électronique et mécatronique.
Il crée IADYS en septembre 2016, et très vite tout s’enchaîne, seulement deux ans plus tard, en 2018, le premier Jellyfishbot trouve preneur auprès du port de Cassis. Ce robot extrêmement compact et robuste, collecte de façon téléopérée les déchets flottants dans les ports. En agissant au plus proche des sources de pollution, il permet d’éviter la dispersion des polluants dans les cours d’eau, les mers et les océans.


Mais l’idée originale évolue au fur et à mesure que le Jellyfishbot rencontre son public. Pourquoi limiter la nature des déchets collectés et pourquoi limiter son usage uniquement aux ports et marinas ? L’offre s’adapte, de nouveaux filets sont développés pour permettre au robot de collecter non seulement les macrodéchets et hydrocarbures, mais aussi les espèces invasives telles que les lentilles d’eau, ou les microparticules telles que les poussières de peinture, jusqu’aux microplastiques !

Le Jellyfishbot s’adresse désormais à tous les opérateurs à la recherche de solutions de dépollution et d’entretien de plans d’eau, en France et à l’international.

Le jellyfishbot

Et en effet, depuis sa création, IADYS n’a cessé de se développer à l’international. Avec cette stratégie d’expansion payante, IADYS est fière d’avoir étendu son activité au-delà des frontières françaises, en Asie Pacifique (Japon, Taiwan, Singapour et Australie), en Europe occidentale (Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, Finlande, Croatie, Suisse, Norvège, Portugal, Monaco, Pays-Bas et Grèce), en Tunisie, en Turquie et plus récemment aux Etats-Unis.
Adopté aussi bien par des ports de plaisance, des ports de commerce, des chantiers navals, des sociétés privées spécialisées dans la collecte des déchets comme la SMA (Société Monégasque d’Assainissement) à Monaco et des sociétés de dépollution de sites industriels comme Serpol, l’efficacité et la fiabilité du Jellyfishbot ne sont plus à démontrer.
Plus récemment, des instituts de recherche en France et à l’étranger ont fait le choix de s’équiper avec le Jellyfishbot pour mener leurs recherches sur les microplastiques. Enfin, plusieurs parcs d’attractions et bases de loisirs ont commencé à s’équiper, comme par exemple l’aquarium de Tokyo Yokohama Hakkeijima Sea Paradise, qui utilise le robot pour l’entretien de ses bassins, mais surtout comme outil pédagogique pour sensibiliser le public à la préservation du littoral.

Nicolas Carlési, fondateur et PDG de la société s’exprime sur le chemin parcouru ces cinq dernières années, « C’est une grande fierté en tant que chef d’entreprise de pouvoir fêter la 6ème année de IADYS et de voir le chemin parcouru. Ce qui n’était qu’une simple idée il y a encore sept ans, est devenue une réalité qui prend chaque jour un peu plus d’ampleur en France et s’exporte à présent dans le monde. Ces six années n’ont pas été un long fleuve tranquille, nous avons vécus de grands moments de joie, de victoire mais aussi beaucoup d’autres de stress, d’abattement et parfois même de désillusion. C’est un combat de chaque jour, mais nous voilà aujourd’hui, célébrant notre soixantième robot déployé. Voir l’équipe s’agrandir (nous sommes aujourd’hui 18), le réseau de distributeurs s’étendre, le Jellyfishbot gagner en popularité, mériter la confiance de nos investisseurs et conquérir de nouveaux clients nous galvanise tous. Et à mesure que nous recevons leurs retours, nous améliorons et ajustons notre offre, ce qui nous donne un cap et nous encourage à poursuivre nos efforts pour proposer sans cesse le meilleur produit possible. C’est avec confiance et détermination que je regarde l’avenir de IADYS, et il me tarde de vous présenter nos prochaines innovations pour la préservation de l’environnement et de l’eau et célébrer notre 100ème commande ! ».

L’année 2021 a en effet ouvert un nouveau chapitre dans l’aventure de IADYS. La mise en service de l’autonomie avec détection d’obstacles fixes marque un tournant majeur dans la collecte des déchets. L’opérateur peut à présent laisser le Jellyfishbot naviguer, en toute autonomie, en évitant les obstacles sur son chemin, dans une zone définie par points GPS directement sur la radiocommande et travailler lui-même ailleurs. En juin 2021, une autre révolution s’est opérée, cette fois directement au sein de la start-up. Après plusieurs mois de discussion et de travail intense, IADYS boucle sa première levée de fonds d’1,570 M€. L’entreprise a ainsi pu renforcer ses équipes Commerciales, R&D et Marketing & Communication et compte à présent dix-huit salariés.

6e bougie soufflée pour IADYS & un 60e jellyfishbot robot livré
Soirée d’anniversaire de IADYS à Aubagne.
carte de bathymétrie à partir des données collectées par le Jellyfishbot

Côté innovation, IADYS déploie cet automne une nouvelle fonctionnalité de relevés bathymétriques. En temps réel la radiocommande du robot (open et smart) permettra à l’opérateur de connaître et de surveiller la profondeur du plan d’eau. L’équipe R&D a mis au point IADYS Monitoring Station, une plateforme web destinée à l’exploitation approfondie de ces données collectées, qui donne ensuite accès à une cartographie précise de la profondeur du plan d’eau. Cette technologie est possible grâce à l’intégration de sonde sur le robot, qui émet une onde acoustique (un son) qui va se propager dans l’eau. C’est l’écho et le temps mis par le son à parcourir en aller-retour le trajet surface-profondeur qui va permettre de déterminer la profondeur. A partir de ces données il est possible de réaliser des cartes de navigation, de décider de l’aménagement du littoral, de la quantité de sédiment à enlever ou encore d’identifier les déchets volumineux au fond de l’eau (trottinettes, cadis, poubelles, etc.). IADYS travaille également sur un kit de prélèvement d’eau qui permettrait aux opérateurs de mesurer la qualité de l’eau, température, salinité, concentration de cyanobactéries… Ces données sont précieuses pour les structures accueillant du public dans leur plans d’eau ainsi que pour la préservation de la faune et la flore aquatique.

un écrémeur à hydrocarbures tracté par le Jellyfishbot

Un écrémeur d’hydrocarbures va rejoindre également le catalogue produits de IADYS. Il est destiné aux sociétés de dépollution mais aussi aux services d’intervention antipollution de l’état (militaires, pompiers…) ainsi qu’aux sites industriels. Associé au Jellyfishbot, il permet de collecter les hydrocarbures sans utiliser de consommables (réduction des coûts d’utilisation) et d’intervenir dans des zones étroites et à faible tirant d’eau, le long des berges par exemple. Avec ces innovations programmées, le carnet de commande de IADYS se remplit rapidement.

La mise en place d’un second niveau d’autonomie avec détection d’obstacles mobiles cette fois-ci, se profile pour le début de 2023.

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